Analyse
Dans cette section, il sera question d'analyser le projet en le mettant en relation avec les concepts mis de l'avant défini dans l'onglet Cadre théorique.
Landscape Urbanism
Le cas d'étude de Nimègue est un projet qui se veut fondamentalement un projet d'urbanisme du paysage puisqu'il tire sa commande provenant du territoire. Les inondations font preuves du système hydraulique de la Waal qui demande un réaménagement du territoire. Sur cette commande se superpose ensuite les opportunités de connexion des rives, de densification, d'interactions, soit des aspects économiques, sociaux et culturel qui viennent prendre leur source dans l'intervention paysagère. Voici comment le projet s'inscrit dans les quatre thématiques de James Corner.
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Process over time
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Staging of surfaces
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Working methods

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Process over time
Le projet de Room for the Waal à Nimègue est fondée sur les notions de processus énoncées par James Corner par l'attention portée aux infrastructures vertes et de mobilité. Le projet est met de l'avant des possibilités d'urbanisation par la création d'un cadre de vie généreux en interactions saines avec son écosystème. À ce sujet, l'étude des crues de la rivière, la création de nouvelles connexions et l'urbanisation progressive de l'Île Leur-Vent sont de bonnes démonstrations.
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Tout d'abord, le projet est issu d'un processus non linéaire d'urbanisation autour du système hydraulique de la rivière Waal. Avec les changements climatiques et les fortes précipitations, le nouveau lit de la rivière Waal propose des opportunités d'habitations variants avec les différentes hauteurs de la rivière.




L'infrastructure du canal et de la rivière se combine aux infrastructures de mobilité que sont les ponts et les espaces d'interactions avec la rivière. Ensemble, ces infrastructures cumulent 8km de déplacements qualitatif le long du patrimoine naturel et culturel qu'est la rivière. Ces infrastructures permettent à la fois de consolider les deux rives, tout en étant des générateurs d'urbanisation. Bien que cette urbanisation ne soit pas nécessairement planifié, le projet d'aménagement paysagé permet de dicter les possibilités et ainsi souhaité une consolidation autour des rives. C'est d'ailleurs le cas de l'ancienne digue, l'île Leur-Vent.




L'ancienne digue devenue Veur-Lent se situe à mi-chemin entre Nimègue et Lent. Certains espaces de l'île sont complètement à l'abri des crues. L'île présentait déjà des habitations et quelques commerces par le passé. Avec les nouvelles infrastructures de mobilité et d'interactions mis en place, l'espace présente de nombreuses qualités d'aménagement. L'extension du Waalbridge s'est par ailleurs permis d'incorporer à sa jonction un bâtiment récréatif d'activités nautiques incorporant également des bureaux et des commerces. Le design de cet espace a pris en considération l'évolution de Veur-Lent par le choix de sa matérialité afin de s'harmoniser au contexte à venir.
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Staging of surfaces
L'aménagement de surfaces met de l'avant la mixité des usages permettant l'élaboration de systèmes variés et d'interactions diverses. L'urbanisme du paysage devient alors l'accélérateur de ces interactions variant au grés des saisons, des besoins et des désirs. En ce sens, l'Île Veur-Lent est encore une fois un bon exemple de ce principe par la diversité d'usages, soit commercial, résidentiel et public. On y retrouve diverses opportunités récréatives mettant en valeur la rivière, des opportunités d'élevage tout en s'harmonisant aux systèmes environnementaux, soit la biodiversité et les crues. L'Île est alors une amalgame complexe et riche d'interactions découlant d'un aménagement paysager.




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Méthodes
James Corner met de l'avant que cette thématique soit l'une des plus importantes du projet. Le Landscape Urbanism doit s'intéresser aux enjeux de représentations afin de faire évoluer les utopies de la table à dessin au réel. Il avance qu'il faut requestionner les méthodes de représentations conventionnelles.
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Dans le cas de Nimègue, toutes les méthodes de communications n'ont pu être révélé. Toutefois, des fragments de la narrative put être révélé à travers une conférence. Bien souvent, l'utilisation de la cartographie fut un outil puissant afin de communiquer des logiques territoriales remettant en contexte le projet dans une situation nationale avec le projet Room for Rivers. Or, il manque à notre disposition des outils d'analyses quantitatives permettant d'analyser les systèmes écologiques à l'échelle du projet. Il manque potentiellement d'informations de représentation du projet mettant en valeur les différents systèmes d'interactions entrant en jeu. Il est fort probable que ces données furent communiquées avec les responsables, mais elles ne sont pas disponible avec le grand public.




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L'imaginaire
L'imaginaire est pour Corner un outil puissant pour les collectivités. À ces yeux, il observe un appauvrissement de l'imagination collective au profit de l'optimisation et de la rationalisation des pratiques de développement et d'accumulation de capital. L'imaginaire collectif se nourrit de la matière qui compose l'espace public.
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En ce sens, le projet de Nimègue est porteur d'un imaginaire particulièrement riche pour l'imaginaire collectif. Les nombreux ponts et espaces publics bordant la promenade consolide la relation qu'entretiennent les résidents avec la rivière et la matière organiques qui l'entour. Les espaces de plages de Veur-Lent, les ponts cyclables, les digues cyclables, les promenades le long des rives, les gradins donnant sur l'eau, le centre nautique, les plaines inondables accessibles en bottes de pluie, les terres agricoles et le bovin, font tous parties de l'espace public du projet. Le projet participe donc à donner de la matière brute à l'imaginaire collectif.
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Lorsque la commande gouvernementale d'élargir le lit de la rivière Waal vit le jour en 2002, le projet souleva beaucoup d'opposition de la part de citoyens. Le projet allait notamment relocaliser plus résidents et mener à la perte de plusieurs terres agricoles. Lorsque les architectes du paysages entrèrent en jeu, ils apportèrent les notions de qualité spatial et travaillèrent beaucoup sur l'imaginaire du projet. À ce moment, la perception de la population changea radicalement puisque le projet était porteur d'espoirs et de désirs de ces espaces de qualité.
Au final, le projet bouscula l'imaginaire collectif, enrichissant la relation de la ville de Nimègue et de Lent avec ses rives et ses eaux.
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Infrastructures vertes
Le projet Room for the River illustre parfaitement comment les infrastructures vertes peuvent être utilisées pour répondre aux défis environnementaux tout en améliorant la qualité de vie urbaine. Les mesures prises respectent les critères définis dans le cadre théorique, faisant de ce projet un exemple à suivre pour d’autres villes confrontées à des problèmes similaires.
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​​Utilisation des plaines inondables:
Le projet prévoit la création de plaines inondables le long du fleuve Waal, permettant de stocker l'eau en cas de crue.
Cette approche prévient les inondations dans les zones urbaines avoisinantes en offrant un espace naturel pour que l’eau puisse s’écouler et se dissiper.
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Espaces verts urbains:
Des sentiers piétons, des pistes cyclables, et des parcs ont été créés le long des rives réaménagées. Ces espaces permettent aux habitants de profiter de leur environnement tout en renforçant le lien entre la ville et le fleuve.
En outre, ces aménagements favorisent la qualité de vie et le bien-être des résidents, tout en valorisant le patrimoine naturel de la région.​​​




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Création de zones tampons végétales:
Les zones tampons créées dans le projet intègrent des bancs de végétation qui permettent de capturer et filtrer les eaux de pluie avant qu'elles n'atteignent les systèmes de drainage urbains.
Cela aide à réduire les risques de surcharges du réseau de drainage et améliore la gestion durable de l'eau dans la ville.
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Connectivité écologique:
Les plaines inondables et les zones naturelles créées le long du fleuve servent de corridors pour la faune locale. Cela contribue à la résilience écologique de la région en reliant les écosystèmes fragmentés.
Water Sensitive Urban Design (WSUD)
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L'analyse suivante portera sur la mise en relation des huit principes du Water Sensitive Urban Design, mentionnés dans l'onglet Cadre Théorique, avec le projet Room for the Waal à Nimègue. Elle permettra de mettre en lumière les aspects du projet qui s'accordent avec le WSUD, mais également de déterminer quels aspects du projet auraient pu être planifiés autrement de manière à le bonifier. Chaque principe sera noter avec ++ pour les principes très bien appliqués, + pour les principe bien appliqués, - pour le principes moins bien appliqués et -- pour les principes non appliqués.
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Protéger les systèmes naturels :
Le recul de la digue existante de 350 mètres vers l'intérieur des terres pour la création de la nouvelle plaine inondable conçue pour accueillir les crues et réduire la pression sur le fleuve principal a permis de revitaliser les écosystèmes fluviaux du Waal, en créant des habitats pour la biodiversité, notamment les oiseaux, les poissons et les plantes aquatiques. En effet, les interventions ont conduit à une augmentation mesurable de la biodiversité dans la majorité des projets de Room for the River. Ce principe important du WSUD est donc très pertinent dans le contexte du projet à l'étude et est bien mis en application.​
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Protéger la qualité de l'eau :
Bien que le projet Room for the Waal soit orienté sur la gestion des eaux de crues, il intègre tout de même des éléments qui contribuent indirectement à la protection de la qualité de l'eau dans le Waal. En effet, les berges végétalisées et les zones tampons créées autour du canal de débordement agissent comme un filtre naturel des eaux urbaines et des sédiments avant leur retour dans le cours d'eau. De plus, l'accent mis sur la préservation des systèmes naturels favorise des écosystèmes sains qui participent au maintien de la qualité des eaux. Cependant, la protection active de la qualité de l'eau à travers des dispositifs tel que le traitement des eaux usées n'était pas un objectif précis du projet.
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Rétablir l'équilibre hydrique urbain :
​Ce principe vise à maximiser la réutilisation des eaux pluviales, grises, ou recyclées tout en améliorant l'infiltration dans les sols. Le projet ne s'inscrit pas pleinement dans cette vision puisqu'il ne comprend aucune mesure explicite visant la récupération ou la réutilisation des eaux pour des usages urbains. Cependant, le projet participe de manière implicite à l'amélioration de la capacité d'infiltration naturelle des sols en élargissant le lit du fleuve.
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Minimiser la demande en eau potable :
Encore une fois, ce principe n'a pas été intégré dans le projet. Aucune stratégie liée à la conservation ou à la réutilisation de l'eau potable, tel que la récupération des eaux pluviales pour des usages urbains, ni de stratégies visant à réduire la consommation d'eau potable n'a été implémentée au projet.
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Intégrer le traitement des eaux pluviales dans le paysage :
Le projet illustre de manière très forte ce principe en combinant la gestion hydraulique des eaux de crues et l'aménagement paysager. En effet, les nouvelles infrastructures naturelles créées avec le projet assurent non seulement la régulation des crues, mais elles agissent également en tant qu'espace multifonctionnel qui intègre des usages récréatifs et sociaux. Les berges aménagées avec le quai, les sentiers et les ponts qui sillonnent le site et l'utilisation du nouveau canal comme corridor aquatique sportif offrent des opportunités pour les loisirs et le tourisme, tout en renforçant la relation importante entre les citoyens et l'eau.
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Réduire l'hydromodification :
En élargissant le lit du Waal, le projet non seulement à réduire les effets négatifs du ruissellement sur les sols et la morphologie de la rivière, mais cela permet également de réduire les débits de pointe lors des crues importantes en répartissant l'eau dans les zones prévues à cet effet. Ce détournement limite grandement l'érosion des berges et protège les habitats et les infrastructures riveraines. Il est à noter la forme du projet Room for the Waal a été réalisée à l'aide de scientifiques et ingénieurs de manière à imiter l'érosion naturelle du fleuve et ainsi limiter l'hydromodification.
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Créer des aménagement paysager :
Le projet Room for the Waal place l’eau au cœur de sa conception urbaine et paysagère, valorisant la rivière Waal et le Spiegelwaal, comme des éléments centraux de l’espace public. L'île de Veur-Lent, créée par le déplacement de la digue, est pour sa part devenue un parc multifonctionnel qui allie espaces naturels, sentiers pour piétons et cyclistes, zones de loisirs, et points de rencontre. Les nouveaux ponts, tels que la Citadelle et la Promenade, servent non seulement de connexions pratiques entre les rives, mais participent également à la mise en valeur esthétique du paysage. Le Spiegelwaal lui-même est utilisé pour des activités récréatives comme la natation, le canoë, et la pêche, créant un espace où l'eau invite à l’interaction sociale et au bien-être communautaire. Ces aménagements enrichissent également l’identité visuelle de Nimègue en transformant un défi lié à l’eau en une opportunité esthétique et culturelle.
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Minimiser les coûts tout en ajoutant de la valeur :
​Avec un budget d'environ 351 millions d'euros, il serait facile d'arriver à la conclusion que ce projet ne respecte pas ce principe du WSUD. Cependant, en analysant les bénéfices économiques à long terme, le projet permet de limiter d'importants coûts potentiels de reconstruction, de pertes matérielles, et même de relocalisation en cas d'inondations importantes. De plus, la valeur ajoutée à la ville est également inestimable : le nouvel aménagement donne à la ville une image forte à l'international en tant que pionnière en matière de projet d'adaptation climatique, il favorise le tourisme grâce aux nouveaux attraits touristiques, il augmente la qualité de vie des citoyens, augmente l'attractivité immobilière dans des zones qui étaient autrefois impossible à développer en plus d'offrir des bénéfices environnementaux importants.
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Le projet Room for the Waal incarne une mise en œuvre réussie des principes du WSUD, intégrant la gestion des crues, la valorisation de l'environnement et le design urbain. En plus de remplir son rôle comme protection face aux inondations, le projet a permis la restauration des écosystèmes aquatiques et la création d'un nouveau parc alliant loisirs, culture et biodiversité. Alors que certains principes ont été pleinement exploités, certains principes ayant un lien à la gestion des eaux usées, la réutilisation des eaux pluviales et la minimisation de la demande en eau potable ont étés moins ou pas intégrés au projet. Cette analyse permet donc de proposer des pistes de réflexion pour améliorer le projet de manière à mieux répondre aux principes du WSUD et, de manière générale, pour avoir un modèle encore plus complet d'adaptation climatique :
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Intégration de système de collecte et de réutilisation des eaux pluviales pour les usages urbains, tels que l'irrigation des terres agricoles voisines, mais aussi pour intégrer aux infrastructure près du projet et sur l'île Veur-Lent ;
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Utilisation du Barrage comme installation de traitement des eaux usées pour diminuer la propagation de polluants provenant de la rive nord du Waal ;
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Utilisation du site comme lieu de sensibilisation pour les citoyens et les touristes sur les pratiques durables liées à l'eau ;​
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​Etc.
Principes de Bentley
La gestion des risques climatiques et l’adaptation des territoires vulnérables posent des défis majeurs pour les urbanistes. Les espaces conçus doivent répondre aux enjeux écologiques, tout en offrant une qualité de vie optimale et des opportunités de développement. Dans ce contexte, les critères définis par Bentley dans Responsive Environments fournissent un cadre analytique précieux pour évaluer la performance des projets urbains. Ces critères visent à maximiser les choix pour les usagers, tout en assurant la durabilité des espaces aménagés.
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Cette section applique trois critères clés de Bentley – la perméabilité, la robustesse et la richesse – au projet Room for the River à Nimègue. Ce dernier, conçu pour réduire les risques d’inondation tout en créant des espaces publics de qualité, illustre comment une contrainte environnementale peut être transformée en opportunité.
Perméabilité
À Nimègue, la perméabilité a été un aspect central, avec des interventions qui visent à intégrer les zones inondables dans le tissu urbain.​
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Amélioration des connexions physiques : Le projet a introduit de nouveaux itinéraires pour piétons et cyclistes reliant les berges du Waal aux quartiers voisins. Des ponts et des passerelles ont été construits pour garantir une traversée facile du fleuve et renforcer les échanges entre les zones riveraines et urbaines. Par exemple, le pont Oversteek est devenu un symbole de cette connectivité accrue.
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Création de petites unités urbaines : Les espaces réaménagés autour des zones inondables ont été subdivisés en blocs plus petits, intégrant des parcs, des chemins et des espaces ouverts. Ces blocs facilitent les déplacements et permettent aux usagers de choisir parmi plusieurs itinéraires, améliorant ainsi leur expérience.​
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Interface entre public et privé : Les interfaces ont été soigneusement conçues pour équilibrer l’accessibilité des espaces publics et la préservation de l’intimité dans les zones résidentielles. Les jardins privés, par exemple, sont orientés de manière à éviter une exposition directe aux chemins publics, tout en maintenant une connexion visuelle.
​Évaluation critique: Le projet réussit à améliorer la mobilité et l’accessibilité par la construction d"un nouveau, l'aménagement de parcours piétons et cyclistes. L'aménagement donne une grande liberté de mobilité pour ceux qui choisissent de se déplacer à pied . mais certaines limites subsistent. Par exemple, dans les zones où les chemins publics bordent directement les propriétés privées, des tensions liées à l’intimité peuvent émerger. De plus, la coexistence entre piétons, cyclistes et véhicules nécessite une gestion attentive pour éviter des conflits d’usage.
Robustesse
Le projet Room for the River illustre parfaitement l’idée de robustesse, transformant une contrainte environnementale (les crues) en un atout pour la ville.
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Zones inondables multifonctionnelles : Les zones aménagées pour accueillir les crues servent également de parcs et d’espaces publics lorsque les eaux sont basses. Par exemple, l’île de Veur-Lent est devenue un espace polyvalent où les habitants peuvent se promener, faire du sport ou simplement se détendre.
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​Infrastructures durables et adaptatives : Des aménagements tels que des digues renforcées et des bassins de rétention intégrés dans le paysage garantissent une protection contre les inondations tout en offrant des espaces esthétiques et fonctionnels.
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​Flexibilité des usages : Les espaces conçus accueillent des marchés, des festivals, des activités sportives ou des événements culturels, démontrant leur polyvalence. Par exemple, certaines parties des berges ont été aménagées pour accueillir des installations temporaires, comme des scènes pour concerts en plein air.​
La robustesse des digues est un des points forts du projet. Cependant, elles demanderont un entretien régulier pour prévenir l'érosion. Par ailleurs, la cohabitation entre nature et l'usage récrératif de l'ile nécessite un équilibre constant pour préserver l’écosystème local.
Richesse
Le projet Room for the River se distingue également par sa capacité à offrir une expérience multisensorielle aux usagers.​​
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Diversité des paysages : Les espaces réaménagés présentent une combinaison unique de zones naturelles (marais, berges) et d’aménagements urbains modernes. Cette juxtaposition crée une variété visuelle qui attire aussi bien les habitants que les visiteurs​.
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Présence de l’eau comme élément central : Le fleuve Waal et les zones inondables adjacentes jouent un rôle clé dans la création d’une ambiance apaisante et immersive. Les passerelles permettent aux usagers d’interagir directement avec l’eau, ajoutant une dimension tactile et sonore à l’expérience.
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Éléments architecturaux et naturels : Le mobilier urbain, les sentiers en bois et les plantations diversifiées renforcent l’identité visuelle et sensorielle des lieux. Par exemple, les bancs orientés vers le fleuve offrent une vue panoramique, tandis que la végétation variée stimule les sens olfactifs.
La richesse en terme de quantité et d'expérience paysagère des espaces riverain et côtier à Nimègue contribue l'attractivité de la ville. Toutefois, le maintien de cette diversité sensorielle dépend d’un entretien permanents des espaces publics.

